> Je crois toi Lyrics, Translation |
> Zora sourit Lyrics, Translation |
> On ne change pas Lyrics, Translation |
> Je chanterai Lyrics, Translation |
> Terre Lyrics, Translation |
> En attendant ses pas Lyrics, Translation |
> Papillon Lyrics, Translation |
> L’abandon Lyrics, Translation |
> Dans un autre monde Lyrics, Translation |
> Sur le même bateau Lyrics, Translation |
> Tous les blues sont écrits pour toi Lyrics, Translation |
> S’il suffisait d’aimer Lyrics, Translation |
Je crains les rues, le jour et les gens
Et la solitude
autant
Je prie qu'on ne me remarque pas
Moi je crois toi, toi
je te crois
La pluie, les éclairs et les chats noirs
La vie me glace
d'effroi
Soudain je sursaute en ne croisant qu'un miroir
Mais
n'ai-je peur que de moi?
Je crains les promesses et les serments
Les cris, les mots
séduisants
Je me méfie si souvent de moi
Mais de toi, pas, toi
je te crois
La pluie, les éclairs et les chats noirs
La vie me glace
d'effroi
Mais quand je sursaute en ne croisant qu'un
miroir
N'aurais-je peur que de moi?
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et
ses lois
Quand tout m'angoisse, quand tout s'éteint
J'entends
ta voix
Je te crois, toi
Toi, je te crois
Moi, je te crois
Je crois, je crois, je crois, je crois, je crois
toi
...
J'entends ta voix
Toi, toi, toi, toi, toi
Je te
crois, moi
-----
Zora Sourit
Une rue les gens passent, les
gens comme on les voit
Juste un flux, une masse, sans visage,
sans voix
Quel étrange aujourd'hui, quelquechose, mais
quoi?
Désobéit, désobéit
Une rue comme d'autres et le temps se suspend
une tache, une
faute et soudain tu comprends
Impudence inouïe, insolite,
indécent
Zora sourit, Zora sourit, Zora sourit
Zora sourit, aux trottoirs, aux voitures, aux passants
Au
vacarme, aux murs, au mauvais temps
À son visage nu sous le
vent
À ses jambes qui dansent en marchant
À tout ce qui nous
semble évident
Elle avance et bénit chaque instant
Zora
sourit, Zora sourit, Zora sourit
Des phrases sur les murs, des regards de travers
Parfois
quelques injures, elle en a rien à faire
Elle distribue ses
sourires, elle en reçoit autant
Zora sourit, effrontément
Zora
sourit, insolemment
Zora sourit pour elle, elle sourit d'être là
Mais elle sourit
pour celles, celles qui sont là-bas
Pour ces femmes, ses soeurs
qui ne savent plus sourire
Alors, des larmes plein le coeur, des
larmes plein la vie
Zora sourit, Zora sourit, Zora sourit
-----
On ne change pas
On ne change pas
On
met juste les costumes d'autres sur soi
On ne change pas
Une
veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit
On ne grandit pas
On
pousse un peu, tout juste
Le temps d'un rêve, d'un songe
Et
les toucher du doigt
Mais on n'oublie pas
L'enfant qui reste, presque nu
Les
instants d'innocence
Quand on ne savait pas
On ne change pas
On attrape des airs et des poses de
combat
On ne change pas
On se donne le change, on croit
Que
l'on fait des choix
Mais si tu grattes là
Tout près de
l'apparence tremble
Un petit qui nous ressemble
On sait bien
qu'il est là
On l'entend parfois
Sa rengaine insolente
Qui
s'entête et qui répète
Oh ne me quitte pas
On n'oublie jamais
On a toujours un geste
Qui trahit qui
l'on est
Un prince, un valet
Sous la couronne un regard
Une
arrogance, un trait
D'un prince ou d'un valet
Je sais
tellement ça
J'ai copié des images
Et des rêves que
j'avais
Tous ces milliers de rêves
Mais si près de moi
Une
petite fille maigre
Marche à Charlemagne, inquiète
Et me parle
tout bas
On ne change pas, on met juste
Les costumes d'autres et
voilà
On ne change pas, on ne cache
Qu'un instant de soi
Une petite fille
Ingrate et solitaire marche
Et rêve dans
les neiges
En oubliant le froid
Si je la maquille
Elle disparaît un peu,
Le temps de me
regarder faire
Et se moquer de moi
Une petite fille
Une toute petite fille
Une toute petite
fille
Une toute petite fille
-----
Je chanterai
Et quand nous aurons fait le
tour de nos ultimes projets
Quand nous apprendrons à aimer nos
échecs et nos regrets
Quand nous en serons à ouvrir nos livres de
souvenirs
Je chanterai, je chanterai, je chanterai, je chanterai
toujours
Quand les rêves de nos enfants deviendront nos
espérances
Quand leurs chagrins d’amour seront les nôtres et
notre souffrance
Quand nos regards nous suffiront, quand nos pas
seront les mêmes
Je chanterai, je chanterai, je chanterai, je
chanterai toujours
On dit ces choses, on oublie parfois, quand on rêve
Ou qu’on
est ivre
Je te les dirai 100 000 fois, et ça m’aide tant à vivre
Quand nos passés, quand tous ces jours seront notre vraie
richesse
Quand je saurai tout de tes dons, quand je saurai tes
faiblesses
Quand l’amour aura d’autres goûts que la passion, le
désir
Je chanterai, je chanterai, je chanterai, je chanterai
toujours
Et je t’aimerai, je t’aimerai, je t’aimerai comme au
premier jour
Je chanterai, je t’aimerai, je chanterai, je
chanterai toujours
Je chanterai toujours
Baby
Je chanterai, je chanterai, je
chanterai, je chanterai toujours
-----
Terre
Terre,
J'ai passé trop de temps
sur la route
A espérer les faibles traces que tu as
semées
Terre,
Si tu savais combien je t'ai manqué
Ces
journées sans boussole, je l'ai souvent prié
Terre,
Que font
les amants qui se retrouvent?
Que dois-je mettre ce soir?
Un
tien de parfum, de l'alcool ou du blues?
Terre,
De mots doux
qui tremblent et nichent partout
De silences bavards, de
paupières contre joues
Et qu'importe le jeu
J'ai ce que je veux
Hisser le pavillon
bleu
Car ce soir j'ai touché
Terre,
Terre d'asile, sur ta peau de velours
Glissent les
encore et les toujours
Terre,
Terre promise, les oiseaux se
souviennent
De nos corps en drapeaux qui claquent et qui
s'aiment
Terre,
Terre de feu, sans issue de secours
Et nos
braises rouges se consomment à leur tour
Terre,
Oubliée la mer des songes tabous
Et les secondes
passent un peu plus vite chaque jour
Terre,
Bien ancrée sur le
sol de tes charmes
J'ai laissé les étoiles guider mes bras vers
ton cou
Et ton œil complice
A graver sur mes reins
Plus jamais,
jamais peur de rien
Car ce soir j'ai touché
Terre,
Terre d'asile, sur ta peau de velours
Aux courbures
de la fin du jour
Terre,
Terre brûlée au langage du
désir
Danse du ciel
Caresses, partage et
soupirs
Terre,
Terre étrangère, mais si proche
pourtant
C'est ici que je veux mourir maintenant
Terre,
Terre d'asile, terre d'amour
Terre,
Terre sauvage, terre promise
Terre, terre, terre
Ce soir j'ai touché terre
Terre, terre
promise
Les oiseaux se souviennent
Terre, terre,
terre
Terre, terre, terre
----
En attendant ses pas
En attendant ses
pas, je mets la musique en sourdine, tout bas
Trop bête, on ne
sait pas, s'il sonnait
Si je n'entendais pas cette fois
En
attendant ses pas ce matin-là
Un soir? Un matin? Un hiver, une aube
Un printemps qu'il
choisira
Rien, je n'en sais rien, je mets des lumières
Les
nuits au bord des chemins
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes
Il aimera
ça
En attendant le doux temps de ses bras
Et je prends soin de moi, rouge à mes lèvres, à mes joues
Pour
qu'il ne voit pas
Quand trop pâle parfois, ne surtout
pas
Qu'il me surprenne comme ça
Il y a de l'eau fraîche et du vin
Je ne sais pas ce qu'il
choisira
Je ne sais s'il est blond, s'il est brun
Je ne sais
s'il est grand ou pas
Mais en entendant sa voix je saurai
Que
tous ses mots, tous seront pour moi
En attendant le doux temps de
ses bras
J'y pense tout le temps à cet instant, oh quand on se
reconnaîtra
Je lui dirai c'était bien long, non, je ne lui dirai
sûrement pas
En attendant ses pas, je vis, je rêve et je respire
pour ça
En attendant juste un sens à tout ça
Un soir? Un matin? Un hiver, une aube
Un printemps qu'il
choisira
Rien, je n'en sais rien, je mets des lumières
Les
nuits au bord des chemins
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes
Il aimera
ça
En attendant juste un sens à tout ça, à tout ça
----
Papillon
Tombent les feuilles
Aux
jours, plus courts
Qui retiennent
Mon corps et ma voix
Je
voulais vous dire
Que je vous aime
Cocon qui s'éveille
Aux seuls parfums
Que j'attends
Au
fond de mes rêves
Souvent
Quand mes yeux
s'éclairent
Longtemps
Sur vos promesses blanches
Sans y
voir le piège
Qui danse
Papillon éphémère
Aux ailes de verre
Prisonnière du fil de
vos secrets
Papillon qui espère
Juste un peu de lumière
Pour sécher ses
couleurs
Au feu de vos désirs
Si forte est ma fièvre
De vous, si doux
Mon prince
J'ai
perdu les mots
Je voudrais vous dire
Combien je vous aime
Tout semble si beau
Du haut de vos épaules
Ou je m'imagine
Parfois
Pauvre chrysalide
Qui boit
Le
miel de vos paroles
Pour s'ouvrir
Et quitter le sol
Papillon éphémère
Aux ailes de verre
Prisonnière du fil de
vos secrets
Papillon qui espère
Juste un peu de lumière
Pour sécher ses
couleurs
Au feu de vos désirs
-----
L’abandon
Le soleil en automne,
indulgent
Les peaux nues se donnent aux tièdes vents
Là-bas
les tempo paraissent
Battre au rythme paresseux du
temps
L'abandon, tout s'apprend
Caresses des vagues aux chauds courants
Le sable doux, bel et
tendre amant
Là-bas les danses infinies
Nous mélangent et
l'amour aime la vie
L'abandon, c'est appris, la nature initie ici
On sait déjà ces moments-là
La soleil avait préparé
ça
L'abandon tout petit
Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà ces rythmes-là
Les feux d'en bas, ce lascif
état
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
Le rhum aux hommes attendrit les bras
Le rire aux femmes, aux
filles, aux éclats
Les nuits velours ici bas
Les mêmes à
Panama, mêmes à Cuba
L'amour a faim de toi et vice versa
Des corps à corps, amoureux soldats
Le plaisir en ces brûlants
combats
Tout ici : l'eau, le climat
Tout est désir, on n'y
échappe pas
L'abandon, tout s'apprend
Dans les danses et les
jeux d'enfants
On sait déjà ces moments-là
La soleil avait préparé
ça
L'abandon tout petit
Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà ces rythmes-là
Les feux d'en bas, ce lascif
état
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
On sait déjà ces moments-là
La soleil avait préparé
ça
L'abandon tout petit
Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà ces rythmes-là
Les feux d'en bas, ce lascif
état
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
Un pas de toi, un pas de moi
Les bassins collent et bougent
tout bas
Tout s'apprend, l'abandon
Je vais où tu vas et même
au-delà
Tout contre toi, la nuit sans loi
Que l'instant nous soulève
et basta
Le moment ce moment, rien n'est plus
Important que ça
On sait déjà ces moments-là
Le soleil avait préparé ça
La
chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
----
Dans un autre monde
Loin, loin, c'était
certain
Comme une immense faim, un animal instinct
Oh, partir,
partir et filer plus loin
Tout laisser, quitter tout, rejoindre
un destin
Bye bye, mais faut que j'm'en aille
Adieu tendres années,
salut champs de bataille
Et sentir, oh sentir et lâcher les
chiens
Y'a trop de trains qui passent, ce train c'est le mien
Et tant pis pour moi, et tant pis pour nous
J'aurais pu rester
où la roue tourne, où tout est doux
Moi j'avais pas l'choix, ça
cognait partout
Le monde est à ta porte et se joue des verrous
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
Quand
les nuits seront plus longues plus longues que mes nuits
Et
mourir, oh mourir, mais de vivre et d'envie
Rendez-vous quand
j'aurai dévoré mes appétits
Beau, beau de bas en haut
J'aimais manger sa peau j'aimais
boire à ses mots
Mais trop tard, ou brouillard, ou bien trop
tôt
C'était la bonne histoire mais pas le bon tempo
Bye bye, faut que j'm'en aille
Une croix sur ses lèvres et ma
vie qui s'écaille
Et s'offrir et souffrir et tomber de haut
Et
descendre et descendre au fond sur le carreau
Et tant pis pour moi, et tant pis pour lui
J'pourrais
l'attendre ici, rien ne s'oublie tout est gris
Moi j'avais pas
l'choix, ça cognait aussi
C'est le monde à ta porte et tu lui dis
merci
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
Quand
les nuits seront plus longues plus longues que mes nuits
Et
mourir, oh mourir, mais de vivre et d'envie
Rendez-vous quand
j'aurai dévoré mes appétits
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
Une
autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci
Et puis rire
à périr, mais rire aujourd'hui
Rendez-vous quelque part entre
ailleurs et l'infini
Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes
appétits
Rendez-vous quelque part entre ailleurs et
l'infini
C'est le monde à ta porte et tu lui dis merci
Rendez-vous dans une autre monde ou dans une autre vie
Une
autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci
Et puis rire
à périr, mais rire aujourd'hui
Ticket pour autre rencontre, rencard au paradis
Et puis rire à
périr mais rire aujourd'hui
Au plaisir à plus tard et plus tard
est si joli
-----
Sur le même bateau
Sur les passerelles à
l'embarquement
Populaires ou premières, derrière ou devant
On
monte les malles, des quais sur le pont
On charge dans les cales
de l'acier, des jurons
Ne manque plus qu'un signe, du capitaine
un mot
Des cabines aux cuisines
Sur le même bateau
Un doigt de champagne, un toast au départ
Dans les soutes le
bagne et les heures de quart
Des soirées mondaines, des valses ou
tangos
Aux ombres, à la peine, un mauvais tord boyau
En
attendant l'escale, Athènes ou Macao
Sous les mêmes
étoiles
Sur le même bateau
Au feu des machines, souffre matelot
Près de la piscine, les
belles et les beaux
Des salles de moteurs, des salons
joyaux
Ici la sueur, le plus grand luxe en haut
Mais vienne
une tempête, une lame en sursaut
Toutes les âmes
s'inquiètent
Sur le même bateau
Quand les astres s'en mêlent sur l'immense océan
Quand tout
devient si frêle face aux élements
Plus de rang plus de classe,
plus de bagne ou de beau
Chacun la même angoisse
Sur le même
bateau, sur le même bateau
Sur le même, sur le même bateau
Sur le même bateau
----
Tous les blues sont écrits pour toi
"I
woke up this morning baby,
The blues was pouring out of
me"
Cent fois ces mots je les ai dits
Ces mots que d'autres
avaient écrits
De toute ma voix, de toute mon âme
"With all
the soul that I can"
Le blues comme on me l'a appris
"I woke
up this morning baby"
Mais ce matin là, j'ai compris
La peine aux longs champs de coton
J'imaginais de mon
cocon
Les coups, le sang, les temps boueux
J'avais mal en
fermant les yeux
"His baby's far away"
J'ai des pardons, j'ai des
prières
Mais l'blues c'est pas des phrases en l'air
"I woke up this morning baby"
Mais ce matin t'as vraiment
froid
Tu comprends du fond de ta poitrine
Tous les blues sont
écrits pour toi
"Oh, oh I feel, the blues in me
Nobody knows how I really
feel
Nobody knows, nobody cares"
Les mots te brûlent un par un
comme s'ils
Comme s'ils t'appartiennent enfin
Ces blues
étaient les tiens
De toute ma voix, toute mon âme, "with all the soul that I
can"
Le blues qu'on n'm'a jamais appris
"I woke up this
morning, the blues was pouring out of me
Nobody knows, nobody
sees"
----
S’il suffisait d’aimer
Je rêve son
visage, je décline son corps
Et puis je l'imagine habitant mon
décor
J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler
Comment
lui faire lire au fond de mes pensées?
Mais comment font ces autres à qui tout réussit?
Qu'on me dise
mes fautes, mes chimères aussi
Moi j'offrirais mon âme, mon coeur
et tout mon temps
Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas
suffisant
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on
changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
S'il
suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce
monde un rêve, une éternité
J'ai du sang dans mes songes, un pétale séché
Quand des larmes
me rongent que d'autres ont versées
La vie n'est pas étanche, mon
île est sous le vent
Les portes laissent entrer les cris même en
fermant
Dans un jardin l'enfant, sur un balcon des fleurs
Ma vie
paisible où j'entends battre tous les coeurs
Quand les nuages
foncent, présages des malheurs
Quelles armes répondent aux pays
de nos peurs?
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on
changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
S'il
suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce
monde un rêve, une éternité
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on
pouvait changer les choses et tout recommencer
S'il suffisait
qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Nous ferions de ce rêve un
monde
S'il suffisait d'aimer
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English translation by Raffaele |